Les investissements de la Chine en Afrique ont enregistré une croissance stable malgré la récession économique et commerciale mondiale causée par la pandémie du covid-19, selon un rapport officiel. Les investissements chinois en Afrique se sont établis à 2,96 milliards de dollars en 2020, soit une hausse annuelle de 9,5%, indique le rapport annuel sur les relations économiques et commerciales Chine-Afrique (2021).
Selon la même source, ces investissements comprennent 2,66 milliards de dollars d’investissements directs non financiers. L’année dernière, les investissements dans les sous-secteurs, tels que les services de recherche scientifique et de technologie, les transports, l’entreposage et les services postaux ont plus que doublé.
Au cours des sept premiers mois de 2021, les investissements directs de la Chine en Afrique ont atteint 2,07 milliards de dollars, dépassant le niveau pré-pandémie de la même période en 2019.
Brexit : feu vert du Conseil de l’UE à un fonds de soutien aux Etats membres
Le Conseil de l’Union européenne (UE) a donné récemment son approbation définitive à la “réserve d’ajustement au Brexit“, un fonds destiné à aider les Etats membres de l’UE à faire face aux effets négatifs de la sortie du Royaume-Uni de l’Union avec une enveloppe de 5 milliards d’euros.
Selon un communiqué du Conseil de l’UE, ce fonds soutiendra les régions, les secteurs et les communautés les plus durement touchés afin de leur permettre de couvrir des coûts supplémentaires, de compenser des pertes ou de pallier d’autres effets économiques et sociaux défavorables résultant directement du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.
“Des financements indispensables seront bientôt mis à la disposition des régions et des entreprises européennes les plus touchées, en particulier les PME et leurs travailleurs. Notre objectif est d’aider les plus vulnérables à traverser une difficile période d’ajustement aux conséquences du Brexit. Cela témoigne de la solidarité de tous les Etats membres avec les régions les plus touchées“, a déclaré Zvonko Cernac, ministre slovène du développement et de la politique de cohésion de l’UE, dont le pays assure la présidence tournante du Conseil de l’UE.
Paris est la capitale européenne qui a le plus profité du Brexit
La réserve, un instrument d’urgence “spécial et ponctuel“, soutiendra les entreprises publiques et privées confrontées à une perturbation des flux commerciaux, y compris en ce qui concerne les nouveaux coûts engendrés par les contrôles douaniers et les procédures administratives.
“Étant donné que le retrait du Royaume-Uni de l’UE a donné lieu à une situation sans précédent, les Etats membres disposeront de la flexibilité nécessaire pour décider des meilleures mesures à prendre afin de pallier diverses conséquences négatives“, précise le Conseil.
Le Conseil de l’UE a décidé d’allouer d’avance à titre provisoire toutes les ressources de la réserve, qui, en prix courants, s’élèvent à 5,4 milliards d’euros compte tenu de l’incidence négative du Brexit sur chaque État membre.
Au titre de ce fonds, le montant le plus élevé (4,5 milliards d’euros) sera réparti en fonction de l’importance des échanges avec le Royaume-Uni, tandis que 656 millions d’euros seront alloués selon l’importance de la pêche dans la zone économique exclusive du Royaume-Uni.
Par ailleurs, 273 millions d’euros seront accordés en fonction de l’importance des relations de voisinage pour les régions frontalières maritimes au Royaume-Uni.
Hausse des prix du gaz: le Gefc pour des contrats à long terme avec des prix indexés sur le pétrole
Dans une publication sur son site web intitulée « Prix du gaz sans précédent: la sécurité d’approvisionnement mondiale en danger», l’Organisation Gecf a précisé que «la coalition de 18 membres, représentant ensemble la plus grande part des réserves prouvées de la production et du commerce de gaz naturel dans le monde, maintient l’adhésion à l’esprit de la Déclaration de Malabo 2019, adoptée lors du 5e Sommet Gecf de chefs d’Etat et de gouvernement».
Elle a cité, en effet, l’Algérie, la Russie et d’autres pays membres du Gecf qui continuent de s’appuyer sur des contrats à long terme avec des prix indexés sur le pétrole. «C’est certainement une façon d’assurer un approvisionnement constant en gaz dans toutes les régions du monde et d’éviter une future crise du gaz», a soutenu le Forum.
Concernant la hausse des prix du gaz sur le marché européen qui a franchi récemment, pour la première fois, la barre des 1.000 dollars pour les 1.000 mètres cubes, elle a indiqué que plusieurs facteurs perpétuent la flambée sans précédent sur le continent européen, à savoir la demande croissante de gaz dans le contexte de la reprise du covid-19, les inquiétudes concernant les approvisionnements hivernaux à venir et les gains sur d’autres marchés de l’énergie.
«Actuellement, les marchés mondiaux bouillonnent d’inquiétudes concernant la flambée des prix du gaz naturel en hiver. Des températures plus froides que la moyenne pourraient déclencher une volatilité extrême des prix du gaz naturel au cours de l’hiver à venir en Europe», a-t-elle souligné.
Pour le Gecf, toute nouvelle hausse des prix se répercutera sur les coûts des services publics, qui pèsent déjà lourdement sur les consommateurs européens confrontés à de multiples défis liés à la pandémie, car le gaz est largement utilisé pour le chauffage et la cuisine domestique, ainsi que pour la production d’électricité.
«En 2021 et jusqu’à présent, l’industrie du gaz a connu une reprise significative des prix au comptant, soutenue par plusieurs facteurs, notamment un hiver extrêmement froid, un été plus chaud que d’habitude et des contraintes d’approvisionnement croissantes dans l’économie mondiale», note le Gecf.